Loi El K…

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… je ne sais pas si Myriam El Khomri est toujours heureuse d’avoir son patronyme accolé à la Loi sur le travail.

Franchement, les bonnes gens – dont je suis – regardent cela comme Guignol…

Chacun y va de son interprétation, de la défense de son intérêt personnel… et le « bien public » est complètement perdu de vue!

 

Les objectifs initiaux (s’il n’y en a jamais eu?) sont noyés par le flot des braiments des uns et des autres ; les milieux patronaux (qui s’étaient pris à rêver) râlent contre les volte-face des acteurs gouvernementaux actuels, les partenaires sociaux protestent contre les utilisations abusives que pourraient faire les méchants  employeurs de certaines dispositions…et se soucient de leur réalité identitaire ; certains jeunes, préoccupés par un avenir plus que brumeux,  défilent dans la rue…Quant aux médias, ils  s’en donnent à cœur joie, confrontant les uns et les autres dans leurs multiples contradictions, dans des débats surabondants et  des interviews stériles.

 

Ras – le bol de tout ce fatras !

 

Simplifier le Code du travail, c’est d’accord ; l’adapter, l’alléger, aussi.  Mais ne prenons pas les bonnes gens pour des idiots, ça n’est pas ça qui aura l’effet positif majeur attendu sur l’économie, l’entreprise et la création d’emplois.

Que cela facilite et simplifie certaines situations décisionnelles pour les patrons de PME- PMI, pour les responsables de petites structures, sans doutes, mais soyons sérieux, au bout du compte, la vérité première est toujours la même :

si un entrepreneur a du business, il se débrouillera pour trouver les ressources et compétences et si les acteurs de notre hexagone veulent que l’économie aille mieux et qu’il y ait du travail, il faut alors agir sur les véritables causes et conditions nécessaires pour relancer l’initiative d’entreprise et l’investissement : fiscalité compétitive, contraintes administratives et bancaires simplifiées,  formation centrée sur la réalité des besoins, gestion dynamique de la collectivité et rééquilibrage des finances publiques …

Au lieu de cela, les acteurs gouvernementaux donnent un os de plus à ronger aux bonnes gens, et comme d’habitude, la montagne accouche d’un souris ; le vrai travail n’est pas fait, l’économie s’affaiblit, les entreprises et les compétences vont là où elles trouveront les lieux plus propices à leur réalisation et à leur développement…

 

Dommage !