Innovation, innovation…le vocable est utilisé pour couvrir beaucoup de choses, d’intentions, dans de nombreuses situations et ses «contours» sont souvent flous. Il bénéficie, aussi, d’une image de positivité, de dynamique, de progrès…
Pour ma part, voici une définition assez simple:
Processus qui se compose de différentes activités (veille, benchmark, méthodes de créativité, stimulation intellectuelle, assemblage de données et d’informations…etc.), dans l’entreprise et qui doit déboucher sur la production utile et concrète
– d’un concept,
– d’un produit,
– d’un procédé,
– d’une solution
…répondant à une problématique, à un besoin (souvent comportant le désir de différenciation concurrentielle).
Bien sûr, ce processus ne nait pas ex-nihilo. L’innovation ne doit pas être confondue avec l’invention radicale résultant du cerveau fertile d’un professeur «Tournesol» , dans son laboratoire…
Bien au contraire, le travail d’innovation est favorisé par un contexte et des situations où sont associés systémiquement, sciences, techniques, dynamique des acteurs, économie, communication et intelligence marketing.
En conclusion, l’entreprise, si elle souhaite accentuer les impulsions innovantes, devra donc mettre en place les conditions nécessaires à ce contexte (compétences, facteurs de motivations, ressources matérielles et immatérielles, allocations financières…) en les inscrivant dans une continuité stratégique vivante et communiquée.